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BALEINE
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Gabriel Lecouvreur est en cure de thalasso où il soigne une sciatique et ses petits nerfs. Lors d'une promenade en montagne, il voit un grand athlète noir cavaler comme un dératé... et finir sa course au fond d'un ravin. À quelques kilomètres de là, se trouve un centre d'entraînement où des sportifs de haut niveau se préparent pour les Jeux olympiques. À Paris, Cheryl, qui enquête sur la disparition de sa stagiaire, est victime de la drogue du violeur et, manifestement, du violeur lui-même. Sa vengeance sera terrible. Par quel stupéfiant hasard, les deux histoires vont-elles se rejoindre pour se dénouer dans un happening aussi délirant qu'halluciné? LE POULPE est un personnage libre, curieux, contemporain. C'est quelqu'un qui va fouiller, à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni le représentant d'une loi ou d'une morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin.
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Pendant que les théoriciens traquent ailleurs la chimère, le bled brûle.
Les pompiers qui se proposent d'intervenir ne sont autres que des pyromanes. Ils ont tiré la bonne carte : l'intégrisme. La confrérie était disponible, salivante de frustrations, belliqueuse, endoctrinée. Hier, elle cultivait la haine. Aujourd'hui, elle divertit. On n'apprend pas à son papa à faire des enfants. L'officialisation des partis à caractère religieux était négociée dans le but exclusif de légitimer la sédition.
On a élevé la mouvance islamiste au rang des prophéties, puis on l'a jetée aux orties. Forcément, les floués ont pris les armes. Le mal d'abord, l'aile armée du FIS. Ensuite de GIA, le bras de fer du père. Cette guerre n'est qu'un chantier que se partage convivialement la mafia politico-financière. Quand les fondations de son empire seront enfin achevées, elle calquera des doigts et le calme reviendra comme dans un rêve.
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Né comme le Poulpe le 22 mars 1960, l'historien lyonnais Pierre Floric est retrouvé mort à Caluire, dans la maison où fut arrêté Jean Moulin.
Puis le ciel de la capitale des Gaules se charge des cendres des 400 000 livres brûlés dans l'incendie de la bibliothèque interuniversitaire. Diplômes de complaisance, professeurs échangistes, concours truqués, le Poulpe secoue une ville qui perd ses facultés. Le Poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain, qui aura quarante ans en l'an 2000. C'est quelqu'un qui va fouiller, à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien.
Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni le représentant d'une loi ou d'une morale, c'est un enquêteur un voeu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin.
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Si Pierre de Gondol est le plus petit libraire de Paris, sa connaissance de la littérature tout azimut est considérable.
C'est ainsi qu'un matin, l'un de ses clients, dérouté par la lecture d'un célèbre roman de Jim Thompson, vient lui demander où sont passées les cinq personnes oubliées dans la traduction de ce texte qui, en anglais se nomme Pop 1280 et, en français, 1275 âmes. Pierre va alors se transformer en détective littéraire, pour retrouver dans d'autres livres la trace de ces étranges disparus...
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Le Poulpe vient de recevoir une carte postale de sa Cheryl partie en Belgique visiter un lointain cousin. Or, voici qu'entre les « je t'aime» et les « tu me manques» elle glisse une information qui titille Gabriel: un ami de la famille vient de se faire assassiner, et l'enquête est au point mort. Ce Christian Fisher, marié, père de deux enfants, employé d'une sidérurgie en crise, comme nombre de ses concitoyens, vidait des greniers avec ~on ami Lounès pour tenter de joindre les deux bouts : un type apparemment sans histoires.
Un coup de Thalys plus tard et Le Poulpe débarque dans la ville natale de Simenon. Liège, avec ses haut-fourneaux qui s'éteignent les uns après les autres, ses bords de Meuse, ses bières · aussi, une ville en crise où « tous doivent aller chercher l'espoir avec les dents». Pour quelle raison a-t-on massacré Christian ? S'était-il fait des ennemis avec son petit commerce? Aurait-il payé le prix fort pour son engagement dans les combats sociaux de sa boîte ? Une chose est sûre :
Gabriel ne repartira pas de là sans avoir trouvé le coupable.
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Fiasco, troisième roman de Nada, se passe à Paris. Entre Barbès-Rochechouart et place Clichy, des trajectoires et des destins terribles, meurtriers, infâmes se croisent. Les héros - malgré eux - de ce récit sombre et désespéré, sont des artistes - talentueux pour certains, autoproclamés pour d'autres - dont les vies vont prendre des tournures tragiques et fatales. À travers leur voix - la radicalité et la crudité des dialogues abondent dans les pages de texte - c'est la société occidentale à l'apogée de son consumérisme qui est dénoncée par son auteur, dans l'excès et l'outrance que ne permet que la fiction, heureusement.
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La force du vent est terrible, mon cheval trépigne, vibre, recule, ses muscles roulent sous mon ventre, je tiens court les rênes, aussi fermement que le vent est puissant et je le fais tenir en place aussi longtemps que la tempête l'exige. Je me redresse, la cendre recouvre la cité, le périph, le centre-ville et jusqu'à la Tour Eiffel, la victoire est totale. Lola n'a pas de chance. Son premier homme est mort sur l'A9, écrasé par un camion. Le second ne vaut pas grand chose, il a les épaules larges, mais l'esprit trop étriqué pour une jeune femme dont le destin est de devenir la Reine des barbares ». Un texte rare, d'une extrême violence poétique et politique. Lola, pauvre petite victime, héroïnomane à 14 ans, vivant dans une cave, violée, veuve, et qui prend la route avec son bourreau, Le Grécos, pour un périple sanglant et halluciné.
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Chez MacManus, la meilleure boîte de pub new-yorkaise, Rudy craque : il se fait éclater la tête dans un étau. Mais pourvu qu'on nettoie les murs et qu'une jolie psychiatre sauve la réputation de l'agence, personne ne s'en soucie. Et surtout pas Jonathan Pyke. Ce week-end, le publicitaire vedette a d'autres fêlures à réparer...
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Je suis incarcéré depuis un mois dans cette taule de merde.
J'écris mon histoire. Je l'invente. Je marque bien les différences. Les bons et les méchants. La pluie. Le noir qui gagne sur la lumière... Dehors, il poisse. Le pays étouffe sous l'emprise des salopards. Les porcs et les poules crèvent déjà de l'épidémie de grippe galopante. Comment résister ? Babas et pépés sont presque dissous dans la flaque lorsque survient une méchante éclaircie : Le Grand Festival de Rock...
L'implosion !
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Les affaires de Samuel Glockenspiel, détective privé, ne vont pas fort. Ses amours sont en berne, sa femme qui était aussi sa secrétaire, l'a quitté. A part boire, fumer et écouter du jazz, il ne lui reste plus beaucoup de plaisirs dans l'existence, et manifestement pas grand-chose à attendre de celle-ci. Jusqu'à ce qu'une improbable cliente, enfermée dans un poumon d'acier, le convoque pour lui confier une mission : récupérer dans la poche d'un cadavre qu'il faudra déterrer et qui lui sera désigné en temps utile, une clé. Apparemment rien de compliqué, pas même d'enquête à mener. Et au bout, le pactole : 100 000 dollars à gagner ! La bonne fortune sourirait-elle enfin à Samuel Glockenspiel ?
Si Misty semble, dans ses premières pages, égrainer avec un humour complice les poncifs du vieux roman hard-boiled, c'est pour mieux lui rendre hommage avant de mettre en scène, sur un mode métaphorique, la mort de celui-ci. Samuel Glockenspiel, plus qu'un stéréotype de privé miteux, incarne tous les détectives fatigués que la littérature a poussés en marge de ses collections. Il est une âme en transit et Misty est l'histoire de cette âme.
Une histoire qui se déroule dans un espace-temps où les téléphones en bakélite côtoient les Hummer, où des figures réelles d'écrivains ou d'acteurs se mêlent à des personnages de fiction, dans un Los Angeles chimérique.
Ce court roman plein d'humour et de noirceur, salue avec beaucoup de tendresse et de subtilité le grand roman noir américain. Dans la lignée de Lonely Betty, qui avait été salué par la critique et avait reçu le prix de Beaune en 2011, Misty est nettement plus maitrisé, tant du point de vue de la construction que du style.
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Tout part à vau-l'eau.
Pedro est assailli par des wagons de souvenirs et hanté par un amour de jeunesse, rencontré et perdu en Israël où il avait fui au début de la guerre. Chéryl a mis le grappin sur un beau mâle dont le défaut majeur est de vouloir à tout prix faire d'elle une mère de famille ! A 14 ans, un gamin se suicide en détention après avoir, selon la police, assassiné sa mère pour 20 euros. Le Poulpe, qui s'est mis en tête de prouver l'innocence du jeune garçon, croise le chemin de deux tueurs qui traînent dans la capitale et écument les conférences anarchistes.
La rencontre est frontale, brutale. Et elle propulse Gabriel dans une enquête où se croisent et s'entremêlent histoires familiales, destins historiques, parcours individuels, enjeux politiques et intérêts commerciaux....
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Une île, en Afrique, une famille réunie, ça pourrait être le bonheur.
Sauf le passé.. et les ennuis qui commencent : des pièges, des ennemis, des morts..
Ils y passent presque tous, de façon atroce, et sans trop savoir pourquoi !
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Cheryl va-t-elle retomber en enfance ? Après avoir abandonné pour une semaine le salon de coiffure de la rue Popincourt, le Poulpe et Tony, son yorkshire, la voilà coincée entre ses parents, un livre lu à quinze ans et un homme tout juste sorti de l'adolescence.
Et puis il y a cette affaire : celle d'un crime odieux, un commis de ferme algérien tué et dépecé comme une bête. Homicide volontaire et raciste ou dispute qui a mal tourné ? Cheryl va tenter de démêler les fils de l'énigme avec ses longs doigts aux ongles vernis. Cheryl a 32 ans. Elle a un petit salon (Cheryl-Coiffure), rue Popincourt. Cheryl aime le rose et les peluches et sa prédilection pour les kangourous dénote un attachement à une jeunesse heureuse passée dans le 11ème arrondissement.
Cheryl aime l'élégance et la distinction. Son corps formidable fait bien des envieuses et sa blondeur naturelle charme en permanence le quartier qui l'a vue grandir. Cheryl est suffisamment cultivée pour rabattre le caquet de ses contradicteurs, surtout quand elle se laisse aller à un langage de charretier appris sur le tas. Cheryl la pulpeuse aime d'amour Gabriel, son Poulpe à qui elle n'ose pas demander de rester quand il part vers ses mystérieuses aventures.
Mais comme elle est loin d'être une potiche, elle va, peu à peu, devenir la rivale de son amant, marcher sur ses brisées et parfois lui souffler la vedette.
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Quand deux adolescents de la bonne société de dieppe se suicident, menottés aux rails, en se laissant écraser par un train, tout le monde est horrifié.
Il n'y a que gabriel lecouvreur, dit le poulpe, pour ne pas trouver ça " normal ". alors comme d'habitude, en dilettante, il va y voir de plus près. et ce qu'il va trouver, le long des blanches falaises bordant la manche, ce n'est pas vraiment la paix des familles...
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Métamorphose de la « ghost story »: une histoire non pas de fantôme, mais de maladie mentale, de maison malveillante et, surtout, l'étude attentive des réactions provoquées par la maison
haineuse sur ses habitants - sur une, la plus faible, en particulier : Ariel, une enfant de 12 ans. Un roman étrange du maître du polar américain.
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A Sainte-Mère-des-Joncs, près de Nantes, une jeune prostituée disparaît dans la plus profonde indifférence des autorités, sans doute trop occupées à gérer les tensions locales liées au projet houleux de construction d'aéroport du Grand-Ouest. A la Sainte-Scolasse, ça s'excite, ça théorise devant l'article du Parisien relatant le fait divers : le Poulpe penche pour l'élimination de témoin gênant, Gérard soutient qu'il s'agit d'un tueur en série et met Gabriel au défi de prouver le contraire : s'il a tort, il lui paiera dix tournées de bières. Le Poulpe n'a pas besoin d'autre motivation pour filer mener son enquête en terres armoricaines. Arrivé dans la bourgade, il va de surprise en surprise : premièrement il semblerait que tout le monde connaisse la jeune disparue mais que personne ne l'ait jamais vue ! Un sacré paradoxe qui laisse Gabriel pantois. Ensuite, contrairement à ce qu'il avait lu sur l'affaire de l'aéroport, ici les habitants ne se font pas prier pour dire tout le bien qu'ils pensent du projet. Marcherait-on sur la tête ?
A Sainte-Mère-les-Joncs, il pleut, il mouille, et ça va pas être la fête au Poulpe, car cette enquête va rapidement virer au jeu de patience en terrain glissant. Ah ! le bon air de la campagne n'est plus ce qu'il était !
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"Mise en scène macabre au Grand Som, l'un des points culminants du massif de la Chartreuse. Mercredi dernier, un groupe de randonneurs a découvert, attaché à la croix qui signale le sommet, le cops sans vie d'un jeune marginal. Des tracts portant une inscription latine "Staf Crux"jonchaienf les environs." Il ne faut pas beaucoup plus que ces quelques lignes lues dans Le Parisien pour que Le Poulpe se décide à sauter dans le premier train en partance pour Chambéry, plus précisément Saint Pierre-d'Entremont, petite station de ski en hibernation à cette époque de l'année. C'est depuis l'auberge de la charmante Mme Boule, où il a établi ses quartiers, que le Poulpe va mener son enquête. Il apprend que depuis plusieurs décennies, une discipline sportive non homologuée est pratiquée dans la région :
Les croix qui signalent les sommets du massif sont régulièrement mises à bas. Par qui ? Pourquoi? Nul ne l'a jamais su, nul ne l'a jamais revendiqué, le mystère est entier. Ici, on avait fini par s'habituer à ce ballet de croix, mais un meurtre! on n'y comprend plus rien. Tous les locaux y vont de leur interprétation. Gabriel a du pain sur la planche, car il va vite se rendre compte que ce ne sont pas les suspects qui manquent dans ce petit village ... La guerre des croix viendrait-elle de commencer?
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Les optimistes voient dans la naissance le début de la vie, d'autres y saisissent le crépuscule de ce qui n'est qu'un long acheminement vers la mort.
Et si c'était elle notre plus fidèle compagne, cette fin annoncée, qui nous suit à chaque souffle de l'existence et se rappelle à nous dès que l'occasion se présente ? "J'ai vu ma courte vie s'arrêter. J'avais peur. J'avais honte. Je voulais crever. Rien ne valait la peine. Je voulais juste me sentir exister, faire battre mon coeur plus qu'à l'accoutumée. Mais les remords ne suffisent pas. Ils n'apaisent pas la colère".
Un homme avance ainsi sur le fil, entre flash-back de l'enfance qui reconstituent son identité parcellaire, et lente descente aux enfers ponctuée d'amours ratées, d'éclaircies inespérées, de passages en prison, de soif de vengeance et de meurtre.
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Le Poulpe s'envole pour Ajaccio à la suite de la mort étrange d'un écrivain : Orso Pietrini, retrouvé non loin des îles Sanguinaires, une balle en plein front. La police, a conclu au suicide, mais elle est bien la seule à y croire ! Gabriel, alias professeur Quilichini, va croiser bon nombre de personnes qui semblent toutes d'accord pour dire que l'écrivain a été assassiné, sauf que chacun y va de sa théorie différente ! Meurtre politique ? Orso était un ancien du FLNC...
Affaire immobilière ? amoureuse ? A moins que son décès n'ait un rapport avec les mystérieuses années qu'il a passées à l'étranger... Cette histoire est un véritable sac de noeuds, et U Polpu ne sait plus où donner de la tête, ses pistes s'évanouissant les unes après les autres. Réussira-t-il à comprendre ce qui s'est passé ? En tout cas, pour lui qui débarque en Corse pour la première fois, ce sera l'occasion de réviser un lot d'idées reçues sur l'île aux meurtres où la vérité se cache peut-être là où on l'attend le moins...
Le Poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain. C'est quelqu'un qui va fouiller, à son compte, dans les désordres et les failles apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment ; à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni le représentant d'une loi ou d'une morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin.