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Roman noir
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Une jeune femme est assassinée après un rendez-vous pris sur un célèbre site de rencontres. Les violentes marques de morsures trouvées sur le cadavre ne laissent pas de doute : il ne s'agit pas d'un simple fait divers comme tant d'autres, d'un tête-à-tête qui aurait mal tourné avec un maniaque arpentant le Web. C'est un prédateur particulièrement féroce qui a sévi, assoiffé de sang humain. Lorsqu'un deuxième corps est découvert, mutilé selon la même mise en scène macabre, il semble clair qu'un seul homme peut mettre un terme aux agissements du tueur... Mais Harry Hole est réticent à l'idée de s'occuper de cette affaire. Désormais instructeur à l'École de police, apparemment libéré de ses démons et heureux avec son épouse, il s'est promis de ne plus mettre les siens en danger. Malgré tout, un doute s'immisce en lui : ces meurtres pourraient être liés à l'unique enquête non résolue de sa carrière. Il comprend que le destin le place de nouveau face à un dilemme : mener une vie paisible et tirer un trait définitif sur son passé d'enquêteur, ou arrêter enfin le criminel qui lui a jadis échappé et qui continue de le hanter.
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Parce qu'une jeune Norvégienne a été sauvagement jetée d'une falaise à l'autre bout du monde en Australie, l'inspecteur Harry Hole de la police d'Oslo est envoyé sur place par une hiérarchie soucieuse de l'évincer. Ce qui n'aurait dû être que routine diplomatique va se transformer en traque impitoyable au fur et à mesure de meurtres féroces qu'Harry Hole refuse d'ignorer. Autre hémisphère, autres méthodes... Associé à un inspecteur aborigène étrange, bousculé par une culture neuve assise sur une terre ancestrale, Hole, en proie à ses propres démons, va plonger au coeur du bush millénaire. L'Australie, pays de démesure, véritable nation en devenir où les contradictions engendrent le fantastique comme l'indicible, lui apportera, jusqu'au chaos final, l'espoir et l'angoisse, l'amour et la mort : la pire des aventures.
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Un somptueux couteau thaïlandais enduit de graisse norvégienne est retrouvé planté dans le dos d'un ambassadeur scandinave. L'homme est mort dans une chambre de passe à Bangkok. Près de lui, une valise au contenu sulfureux : de quoi nuire, de quoi faire très mal... À peine revenu d'Australie, Harry Hole repart pour l'Asie, ses usages millénaires, ses secrets et sa criminalité dont il ignore tout. Toujours aussi cynique, intimement blessé, l'inspecteur venu d'Oslo va se heurter de plein fouet à cette culture ancestrale en pleine mutation. Un tueur local monstrueux le traque sans relâche. L'affaire se complique au-delà de la raison. Bangkok reste une ville à part. Un mystère pour celui qui s'y arrête. Hole ira jusqu'au bout, au plus profond du coeur d'un homme, jusqu'à l'invraisemblable...
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Rue Sans-Souci...
Drôle d'adresse, lorsqu'on est flic, pour trouver dans un appartement d'Oslo le cadavre de la femme avec laquelle on vient de passer la nuit. Surtout si l'on ne se rappelle rien... Harry Hole n'est pas au bout de ses peines. Un braqueur, comme en état de transe, a abattu à bout portant une caissière irréprochable après lui avoir murmuré dans l'oreille ce qui aurait pu être des mots d'amour. Harry Hole parle de meurtre, sa hiérarchie d'accident.
Tant de gens auraient intérêt à le voir tomber que l'inspecteur va devoir de nouveau composer avec la loi pour sauver sa peau comme pour traquer le Mal. Ce qu'il avait flairé sera bien au-delà des apparences...
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En plein hiver à Oslo, l'Armée du Salut met les bouchées doubles pour aider les exclus. Un concert de charité organisé en présence du Premier ministre tourne pourtant au drame lorsqu'un bénévole s'écroule, un petit trou bien net dans le front.
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Marvin Molar aurait de quoi l'avoir mauvaise. Muet de naissance, sourd par accident, abandonné à l'âge de trois ans et recueilli par un vieux lutteur bizarre qui s'est fait rouler sur la tête par un camion, Marvin est également nain, une curiosité de foire au buste puissant et aux bras monstrueux. Pire, il ne pèse rien et ses jambes de sept centimètres traînent sous son ventre comme les résidus d'une mue de têtard. Ses amis, boxeurs schizophrènes ou sonnés par les coups, vivent avec lui dans un gymnase saturé de testostérone et fréquenté par des fous de la fonte. Un monde à part. Fragile. Un univers dans lequel débarque une très jeune femme, a priori normale, belle à rendre idiot ; une femme à laquelle il ne manque rien. Rien ? Sauf peut-être le coeur...
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«Une fois, dans un contexte douteux, il a vécu une aventure mouvementée et saignante; et ensuite tout ce qu'il a trouvé à faire, c'est rentrer au bercail. Et maintenant au bercail, il attend. Le fait qu'avec son bercail Georges tourne à 145 km/h autour de Paris indique seulement que Georges est de son temps, et aussi de son espace.»Le Petit Bleu de la côte ouest, 1976.Manchette s'est choisi une forme - le roman noir - et la dynamite de l'intérieur par la critique sociale et politique. Avec une allégresse ravageuse et un humour saccageur, l'inventeur du néopolar, en grand maître de la dérision, pulvérise la frontière entre littérature de genre et littérature tout court. Il fait tout exploser - même le polar.
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En publiant son premier roman, Little Caesar (1929), William R. Burnett (1899-1982) a ouvert une brèche dans le monde du polar et imaginé un genre nouveau:le roman de gangsters. Il renverse la perspective, ses romans noirs plongent dans l'underworld - la pègre à l'âge de la Prohibition, la corruption qui gangrène toutes les strates de la société au grand jour - et font des criminels professionnels leurs personnages principaux. Servies par des intrigues élaborées, un style concis, un sens inné du dialogue, ses histoires livrent une fresque historique et sociale des États-Unis. Burnett y a inventé une subjectivité - criminel, le malfrat n'en est pas moins un être humain en proie à des doutes, des rêves et des cauchemars - et offert «une image du monde vu par les yeux d'un gangster». En proposant pour la première fois en français des traductions intégrales et révisées, cette édition invite, à travers une trilogie - The Asphalt Jungle (1949), Little Men, Big World (1951) et Vanity Row (1952) - augmentée d'Underdog (1957) et de The Cool Man (1968), à plonger dans l'univers du Milieu et du syndicat, où les mitraillettes ont fait place à la corruption, à la menace et au chantage. Scénariste réputé de Hollywood, Burnett est avant tout un écrivain. Inédits, des extraits de son Journal et le témoignage de son fils révèlent un homme érudit qui constelle son oeuvre de références aux classiques (de Virgile à Casanova, de Byron à Fitzgerald, de Balzac à Anatole France). Si la postérité ne semble retenir que le versant hollywoodien de son oeuvre, William R. Burnett, figure importante du premier roman noir, n'en fut pas moins l'inventeur d'un univers narratif dans lequel beaucoup ont puisé. «Aux États-Unis, il y a un snobisme littéraire. Si c'est un roman de gangsters, ça ne peut pas être de la littérature», affirmait-il. Et cette nouvelle édition de nous prouver qu'il avait tort.
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Janvier 1958. À bord d'un camion fatigué, Gus et André parcourent le Jura à la recherche de frets hypothétiques. Alors que la guerre d'Algérie fait rage, les incidents se multiplient sur leur parcours. Tensions intercommunautaires, omniprésence policière exacerbent haines et rancoeurs dans un climat que la présence d'un étrange routard rend encore plus inquiétant... 2018. Gus se confie à un écrivain venu l'interroger sur un meurtre oublié depuis soixante ans. Il se complaît à brouiller les cartes et à se jouer de son interlocuteur. Quelles vérités se cachent derrière les apparences ? Mémoire et mensonges s'entremêlent dans le dédale d'une confession où tout semble illusoire, fuyant, incertain... En un mot emprunté à L'Ecclésiaste : hével.
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Trois hommes et une femme dans le Tennessee dans les années 70.
Plus tordu que le traditionnel triangle amoureux et très éloigné du carré d'as :
Stoneburner et Thibodeaux sont rentrés du Vietnam fracassés, comme les autres.
Stoneburner, détective privé qui rêve de se la couler douce au bord du fleuve, accepte cependant de récupérer pour le compte de Cap Holder, ex-shérif et vieux débauché cynique, l'argent d'un deal de coke qui a mal tourné. Et si pour le même prix Stoneburner pouvait aussi récupérer Cathy, ravissante blonde à la séduction ravageuse...
Seulement voilà, Thibodeaux qui passait par là a repéré la blonde, ainsi que la valise pleine de billets verts qui attendait dans une voiture, la nuit, près d'une piste d'atterrissage désaffectée.
La cavale de la blonde et du camé à bord d'une Cadillac noire est à la hauteur des meilleurs films du genre. Étourdis par tant d'argent, ils ne cherchent même pas à brouiller leur piste, entre Tennessee, Mississippi et Arkansas. S'y engouffrent, l'un après l'autre, Stoneburner puis un baron de la drogue local, fort mécontent d'avoir été roulé.
L'humour féroce et la noirceur poétique de William Gay sont inégalables.
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Entre septembre 1929 et octobre 1934 paraît dans la revue Black Mask - le fameux magazine pulp qui rendit célèbres Hammett, Chandler et tant d'autres grands auteurs de polars, pour la plupart traduits en français dans la Série Noire - une série de nouvelles qu'Horace McCoy consacre à Jerry Frost et ses pilotes des Texas Rangers, une unité aérienne de la police du Texas qui patrouille à la frontière du Mexique. Frost, tout comme McCoy, est un vétéran de la Première Guerre mondiale. Mais désormais, c'est le redoutable gang des avions noirs que combattent les Fils de l'Enfer. Les quatorze histoires interdépendantes regroupées pour la première fois dans un même recueil - dont deux totalement inédites en français - détaillent les épisodes de la guerre sans merci que se livrent ces as du ciel.
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Un matin, la mère de Paul meurt. Il décide de la garder dans sa chambre quelque temps pour ne pas rester seul. Mais le soir même il récupère, dans une benne à ordures, une jeune femme amnésique. Elle dit s'appeler Wanda, mais ressemble comme deux gouttes d'eau à la Hélène du feuilleton télévisé que tout le monde regarde à la cité. Finalement ce sera Nadine, parce qu'«ici, aux Blattes, Nadine Mouque ça va pour tout le monde et toutes les religions, c'est un mot de passe pour vous gâcher le jour, vous dire la haine et l'irrespect de la personne humaine, tout le monde s'appelle Nadine Mouque.» D'autres, les racailles de la cité, Nando, un bodybuilder escaladeur de façades, Jean-Claude, l'éducateur érotomane du coin et même Zarko, un ministre très lié à Nadine, aimeraient bien lui ravir sa fiancée. «Parce que je serais con et moche, glauque et gluant. Pervers sentimental. Tout le monde peut s'introduire dans mon petit intérieur pour me chiper ma fiancée, mon otage, ma secrète... Mais on n'arrache pas son os à un chien. Surtout pas à un bâtard de banlieue.»
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Julia et Michael Swann coulent des jours paisibles dans la banlieue de Philadelphie avec leurs deux enfants sous le regard bienveillant de leurs voisins et de leurs amis. Un soir, alors que Michael téléphone à Julia depuis New York où il se trouve pour le travail, la liaison est brusquement coupée.
Quelques minutes plus tard la nouvelle tombe : une bombe a explosé à Penn Station, où se trouve Michael. Ce dernier est injoignable et la vie de Julia se transforme en cauchemar : les médias diffusent en continu le nom du principal suspect... un certain Michael Swann.
Convaincue de l'innocence de son mari, Julia se rend à New York. Mais elle n'est pas seule à rechercher Michael : le FBI, la Sécurité intérieure et d'autres agences gouvernementales ont lancé leurs hommes à sa poursuite.
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John Turner est venu se réfugier dans le Tennessee, sur les bords d'un lac. Ancien taulard, ancien flic devenu thérapeute, homme seul à l'histoire violente, il ne souhaite que le calme, une forme de pardon et l'oubli d'un passé mêlant meurtres et survie. L'endroit semble idéal. Á peine installé pourtant, le sheriff vient le trouver et lui demande de l'aide. Un jeune vagabond a été retrouvé mort dans une ruelle, les mains liées au-dessus de la tête, un pieu planté dans le coeur. Personne ne sait rien de lui si ce n'est qu'il avait en sa possession des lettres ayant appartenu au maire de la ville...
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Depuis la mort de Mal et l'exécution de Collie, la famille Rand est en lambeaux. Alors que son père sombre dans Alzheimer et que sa jeune soeur, Dale, multiplie les fréquentations douteuses, Terrier Rand doit faire face à ses démons tout en préservant un semblant d'unité.
Quand la famille de sa mère reprend contact après plus de trente ans de silence, Terrier découvre les Crowe. Perry, son grand-père, lui fait une demande aussi impérative qu'étrange : il doit cambrioler ses studios de tournage pour y récupérer des copies de films...
Au même moment, Chub, l'ami d'enfance de Terrier, disparaît dans des circonstances troubles à la suite d'un braquage raté. Sa compagne, Kimmy, l'amour de jeunesse de Terrier, lui demande de l'aider à retrouver son mari.
Terrier se plonge une fois de plus, malgré lui, dans les bas-fonds pour obtenir des informations. Que cache Perry Crowe? Qu'est-il arrivé à Chub? Qui est vraiment ce mystérieux cousin John, qui ressemble tant à Collie et qui tourne avec insistance autour de Dale?
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Jeune homme studieux et timide, le chevalier Des Grieux découvre en un instant la hardiesse, l'éloquence et la volupté. C'est Manon qui opère ce prodige, et c'est le destin qui envoie Manon au chevalier. Les amants goûtent aux charmes d'une passion irrésistible, mais condamnée : Des Grieux, jeune aristocrate promis au plus bel avenir, suscite l'hostilité de sa famille en enlevant Manon. Dans leur longue chute vers le malheur, Des Grieux et Manon éprouvent les transports des passions les plus violentes.
Le désastre annoncé donne sa couleur pathétique à l'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut. Prévost prête à son héros, qui raconte ses aventures en même temps que son histoire d'amour, toutes les ressources du pathos et de la persuasion. Car si le narrateur accuse le sort, il fait également l'apologie de la passion, de l'énergie et de l'intensité des sentiments.
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