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Roman noir
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La malédiction d'un jardinier kibei
Naomi Hirahara
- Editions de l'Aube
- Mikros Noir
- 11 Avril 2025
- 9782815965590
Mas Arai, survivant de la bombe nucléaire, a construit sa vie en Californie comme jardinier, au sein de la communauté kibei - ces natifs d'Amérique ayant grandi au Japon avant de retourner s'installer dans leur pays natal. Pour oublier l'horreur, il se perd trop souvent dans la nuit des paris et des tripots. Veuf, entretenant des relations compliquées avec sa fille unique, il n'aspire qu'à la tranquillité et à la discrétion. Sauf que du Japon comme du passé vont surgir des fantômes, levant le voile sur des décennies de mensonges, de silence et d'oubli...
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Costa Rica. Le corps d'un jeune homme est retrouvé au bord d'une route à quelques mètres d'une école. La police en fait peu de cas car c'est un immigré du - Nicaragua, et il y a de la drogue dans le ventre du cadavre...
"Ce devait être encore un narcotrafiquant." Sauf que Don Chepe connaissait le garçon, et qu'il n'était pas un dealer. Épaulé de son fidèle Gato, l'ex-guérillero devenu détective à ses heures se lance à la poursuite des coupables. D'orangeraies à d'immenses complexes touristiques, de la prostitution à la haute société, c'est un véritable panorama du Costa Rica que nous révèle ce livre. Daniel Quirós lève le voile sur le trafic de toutes sortes, sur les enjeux énormes du tourisme pour le pays, pointant du doigt la misère, le racisme et la xénophobie qui font rage.
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« tout commença par la sonnerie du téléphone, qui me réveilla. «Allô ?» Une entame pas vraiment géniale, ni particulièrement originale. Mais on raconte que c'est Edison lui-même qui l'a prononcée pour la première fois : à tout prendre, je suis donc les meilleures traces qui soient. » Triste et seul, un journaliste noie sa mélancolie dans la musique, la fumette et le whisky.
Mais un coup de téléphone mystérieux l'empêche soudain de tourner en rond : deux nuits d'amour, quelques balades à l'aube et six cadavres plus loin, le journaliste s'est fait pote avec le commissaire Ehlers - et ce un peu malgré eux !
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«?Un cadavre à qui, par-dessus le marché, on donnerait le bon Dieu sans confession. Et croyez-en ma vieille expérience, j'ai déjà vu des cadavres de femmes et je vous assure qu'il est des regards dans lesquels on ne lit ni la peur ni la surprise, mais plutôt la confirmation d'une attente. Ce regard-là exprimait la stupéfaction et l'incompréhension?: la mort avait frappé par surprise...?»