CATHERINE EYJOLFSSON
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En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
« Un humour baroque et léger irradie tout au long de cette histoire où rien décidément ne se passe comme il faut, ni comme on s'y attend. » - Anne Crignon, Le Nouvel Observateur.
« Tant de délicatesse à chaque page confine au miracle de cette Rosa candida, qu'on effeuille en croyant rêver, mais non. Ce livre existe, Auður Ava Ólafsdóttir l'a écrit et il faut le lire. » - Valérie Marin La Meslée, Le Point.
Roman traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson
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Dans le vacarme d'un réveillon de nouvel an, María n'entend pas ce que son mari lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. La voilà confrontée au grand vertige de la séparation. Heureusement, Perla est là, charitable voisine d'à peine un mètre vingt. Comme les lutins des sagas, Perla surgit à tout moment pour secourir la jeune femme sidérée, dont les mésaventures inspirent étrangement le traité sur le bonheur qu'elle est en train d'écrire.
Avec L'Exception, on s'amuse des moeurs de la société islandaise à travers des personnages bousculés par le sort qui se jouent de toutes les drôleries de l'inconstance humaine. -
« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l'été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse - combien tardive - de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu'il aima, aussi brièvement qu'ardemment, d'un amour impossible.
Et c'est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l'âpre existence qui fut la sienne tout au long d'un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Ce beau et puissant roman se lit d'une traite, tant on est troublé par l'étrange confession amoureuse d'un éleveur de brebis islandais, d'un homme qui s'est lui-même spolié de l'amour de sa vie.
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Jónas Ebeneser, quarante-neuf ans, divorcé, n'a qu'une passion : restaurer, retaper, réparer. Mais le bricoleur connaît une crise profonde. Sans plus de réconfort à attendre des trois Guðrún de sa vie - son ex-femme, sa fille, et sa propre mère -, il décide de se mettre en route à destination d'un pays abîmé par la guerre, avec sa perceuse en bandoulière et sa caisse à outils pour tout bagage...
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En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l'Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle.
Et l'on se glisse dans l'Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d'exultation complice qui ne nous quitte plus.
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Souvent aux beaux jours, Ágústína grimpe sur les hauteurs du village pour s'allonger dans le carré de rhubarbe sauvage, à méditer sur Dieu, la beauté des nombres, le chaos du monde et ses jambes de coton. C'est là, dit- on, qu'elle fut conçue, avant d'être confiée aux bons soins de la chère Nína, experte en confiture de rhubarbe, boudin de mouton et autres délices.
Singulière, arrogante et tendre, Ágústína ignore avec une dignité de chat les contingences de la vie, collectionne les lettres de sa mère partie aux antipodes à la poursuite des oiseaux migrateurs, chante en solo dans un groupe de rock et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux de Salómon. Mais Ágústína fomente elle aussi un grand voyage : l'ascension de la « Montagne », huit cent quarante-quatre mètres dont elle compte bien venir à bout, armée de ses béquilles, pour enfin contempler le monde, vu d'en haut...
« On est tout de suite dans le sillage de l'auteur qui avec une grâce quasi sur- naturelle nous prend par la main pour nous raconter l'histoire d'Ágústína. » Bernard Babkine, Marie France Tout premier roman d'Auður Ava Ólafsdóttir enfin traduit en français, Le rouge vif de la rhubarbe éclaire à merveille l'oeuvre de la grande romancière islandaise. Car il s'agit bien de merveilleux chez elle. Pourtant, c'est à la vie ordinaire qu'elle s'attache, sur cette île noire aux paysages crépusculaires, celle de personnages hors normes qui affrontent leur destinée avec une singulière drôlerie et une grâce incomparable. Car il y a toujours une embellie dans les nuits polaires d'Auður Ava Ólafsdóttir.
Après Rosa candida, inoubliable découverte, Le rouge vif de la rhubarbe paraît aussi dans notre collection de poche Z/a.
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Déperdition de la chaleur humaine
Bergsveinn Birgisson
- Gaia
- Litterature Etrangere Gaia
- 4 Janvier 2023
- 9782330173548
Deux amis d'enfance cabossés par la vie se lancent sur les grandes étendues islandaises à la recherche des sentiments perdus. L'un d'eux s'est évadé d'un hôpital psychiatrique, déclenchant le courroux d'une infirmière psychopathe lancée à leurs trousses... Portrait touchant de la dépression, travelogue rocambolesque et critique acerbe d'un monde en perdition, le roman de Bergsveinn Birgisson, aussi poétique que politique, est une célébration de la solidarité et de l'amitié.
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Les paysages surréels de l'Islande s'animent dans ce surprenant récit sur la peinture et la solitude.
La littérature nordique à son meilleur.
Un homme vit et peint dans ses caravanes tout près de la Sandá, une rivière glaciaire aux confins de l'Islande. L'été s'achève, les tableaux s'entassent dans l'atelier, les visites sont rares et les nuits, de plus en plus froides et tranquilles.
Avec en tête la biographie de Chagall ou les lettres de Van Gogh, l'artiste arpente la forêt, s'oubliant dans le courant du temps passé, que viennent interrompre les apparitions irréelles de la femme à l'imperméable rouge. Une seule chose lui importe : peindre la vérité des arbres qui l'entourent. Dans une langue vêtue de paysages, sensible aux tensions secrètes du silence, Au bord de la Sandá suit l'itinéraire d'une réflexion qui choisit l'au-revoir, laissant derrière « des années de sable, dénudées et balayées par le vent, comme un désert desséché par un hiver sans pluie ».
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Jónas entend de la musique en toute chose. Le sifflement de la bouilloire devient pour lui une sérénade, le ronronnement du congélateur une symphonie. Il note tout au fur et à mesure dans son fidèle carnet moleskine. Fuyant sa vie de publicitaire et l'impasse de son couple, il quitte Reykjavík pour un village de l'est de l'Islande afin d'y composer une oeuvre décisive, une Marche funèbre (pour débutants) dictée par le crépitement d'un feu, ou peut-être une Étude pour violoncelle, scie et marteau. Mais une fois là-bas, il égare le précieux carnet contenant ses partitions et tous ses repères lui échappent. Plus que jamais, il va devoir être à l'écoute des mélodies qui l'entourent.
Subtil et mélancolique, Requiem célèbre le grand art jusque dans les plus petites choses.
Crée-t-on jamais quoi que ce soit à partir de rien ? Tout ce que nous avons dans cette vie ne nous est-il pas prêté ? Je n'en sais rien, mais je le présume.
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Le chant du collectionneur de pierres et autres recueils
Sjon
- Points
- Points Poesie
- 27 Mai 2021
- 9782757887721
Quand la puce et la baleine bleue se rencontrent dans l'encyclopédie elles ont la même taille quand les couleurs disparaissent des étendards nationaux la terre se met à flotter.
Avec le lyrisme, l'humour et la finesse qui caractérisent son oeuvre, Sjón convoque ici la nature sauvage de l'Islande, la trivialité des corps, l'absurdité de la réalité, ou encore l'univers fantastique des rêves. Jouant avec virtuosité sur la forme et l'espace, il nous plonge dans une étrangeté poétique tout aussi belle qu'inquiétante.
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«Du temps qu'il fait» nous emmène dans un fjord isolé et oublié de Dieu, à l'extrême nord-ouest de l'Islande. Là, quelques âmes esseulées vivent de la pêche, soumises aux caprices de la météo, des technocrates de la capitale et des poissons. Parmi elles, Halldor, un jeune pêcheur, met à profit les jours de relâche pour écrire un journal intime. Avec humour et poésie, il chronique un quotidien fait de labeur et de simplicité, de chamailleries et d'élans d'amitié. À travers ses rencontres - avec Dieu, la philosophie, le fantôme d'un proche disparu en mer, un prêtre au seuil de la folie, les morues, mais aussi l'amour - il ne livre rien moins que l'histoire de sa vie et celle d'une monde en voie d'extinction. Par l'auteur du best-seller international, «La Lettre à Helga».
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Quelque part en Islande, au bord de la mer, un village de maisons noires fait face à l'infini de l'eau. Dans son repaire, un romancier peine, sur sa vieille Olivetti, à écrire la vérité d'un couple parti en vacances pour se retrouver. Qui s'amuse ?
Se demande-t-il, déposant les feuilles dactylographiées sous la fenêtre sud claire.
La radio, pendant ce temps-là, donne des nouvelles d'un autre monde :
Le séisme de Fukushima, l'assassinat de Ben Laden, la guerre en Syrie. Au rythme des quatre saisons de l'année, comme un contrepoint nordique aux célèbres concertos de Vivaldi, La fenêtre au sud transforme cette histoire simple d'amour et de fantômes en un livre immense sur les crépuscules de la création.
L'encre s'épuise, l'écrivain tapera bientôt blanc sur blanc, traversant la page comme on marche dans la neige.
Celui qui est seul est toujours seul, infiniment seul et nulle compagnie ne peut rien y changer.
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Pendant qu'il te regarde, tu es la vierge Marie
Gudrun eva Minervudottir
- Zulma
- Litterature
- 10 Avril 2008
- 9782843044465
Qu'il s'agisse de prendre un bain après un concert, de manger de la pâtée pour chats, d'adopter un ficus, de prendre Dieu pour amant ou d'ôter de la gorge d'un garçon la boule qui l'étrangle, le quotidien islandais de la narratrice ne manque pas de sel. Ni de piquant. Voici des nouvelles courtes, souvent écrites à la première personne ; des histoires d'amour, de haine, de fantômes, de règlements de comptes avec les autres ou avec soi-même. L'humour, la candeur douce-amère qui se dégage de l'oeuvre toute entière ainsi qu'une distance prise par rapport aux personnages laissent à penser qu'on peut tirer des leçons de ce qui nous est raconté, qu'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre. Le charme subtilement empoisonné d'une prose qui, sous des dehors de ne pas y toucher, sème une étrange confusion dans l'âme.
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Plus de vingt ans se sont déroulés depuis que Brynhildur a quitté Paris où elle a été étudiante à la Sorbonne. Mais un court séjour dans la capitale ainsi qu'une aventure inattendue et sans lendemain la projettent malgré elle face à ses souvenirs de jeunesse, parmi lesquels, celui du grand amour à côté duquel elle est passée. Pourquoi ne saisit-on pas le bonheur lorsqu'il passe ? Pourquoi tous ces tourments et ces attirances non réciproques ?
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Sigmar est un petit garçon à part qui, par le pouvoir de l'imagination, change les mondes, voit partout autour de lui les objets comme des animaux - l'aspirateur est un poisson de pierre dans une grotte marine, les biches ornant une nappe sont perdues dans un labyrinthe. Au lit un livre à la main, dehors au jardin, sur le chemin des courses avec Björg, sur son chantier naval ou plongé dans le corps de l'écureuil de son dessin, les excursions de l'enfant aménagent sa solitude et capturent nos conceptions du monde réel. Devenu écureuil, il marche jusqu'à la ville. Suit-il les traces du garçon mystérieusement disparu ? Ne souhaite-t-il seulement qu'un camarade de jeu ?
Sans avoir l'air d'y toucher, Gyrðir Elíasson efface les repères entre le tangible et le rêvé.
Les questions se posent alors : où sommes-nous ? que sommes-nous ?
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Une femme âgée retourne dans sa maison d'enfance afin d'assister aux funérailles de son frère. Alors qu'elle s'assoit dans l'église, elle se perd dans des souvenirs d'elle et son frère, enfants, luttant dans les années 20 contre la faim et le froid. Jonasson situe l'histoire dans un lieu étrange. Le ruisseau aux bords de la ferme n'a pas de nom, mais dans la tête des trois enfants qui y vivent c'est le "ruisseau trouble". Les conditions de vie des enfants sont terribles. La famine paralyse tout.
Les moutons doivent être tués. La maladie s'en prend aux enfants. En dépit des horreurs décrites, Les enfants de Dmmuvik est un roman beau et salutaire pour les Islandais qui leur rappellent la lutte quotidienne pour la survie, la misère et la faim que leurs ancêtres ont enduré.
Jónassón n'a pas connu l'époque dont il parle, mais il a malgré tout su trouver un ton juste pour décrire le dénuement, la faim et l'angoisse vus et éprouvés par une fillette de 12 ans.
Le style dépouillé à l'extrême, sans aucun misérabilisme, donne plus à entendre par le non-dit que par de longs discours. Ce texte est un témoignage poignant sur l'extrême pauvreté qui régnait en Islande il y a trois générations à peine.
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Martin Montag, oncologue à Berlin, réalise que l'un de ses patients est l'homme qui a abusé de lui lorsqu'il était enfant. L'homme l'attendait avec un yo-yo rouge vermillon pour l'attirer dans le parc de Kreuzberg. Qu'est-il supposé faire ? Soigner son violeur ? Tuer son patient ? Ou bien plutôt se tuer lui-même ? Montag partage une profonde amitié avec Martinetti, un autre de ses patients. Cet ancien vagabond cache lui aussi un secret enfoui et sombre. Les deux amis devront faire face à l'un des dilemmes les plus difficiles qui soit : condamner ou sauver le coupable.
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« Dans le coin le plus éloigné de la porte pendaient des corps humains sans tête, ou plutôt des corps de femmes, les jambes écartées par un bâton. Il y en avait quatre, exactement pareilles. » Des cheveux d'un noir de jais, des lèvres rosées légèrement entrouvertes, de longs cils recourbés, un corps parfait. Elle est sublime, tout simplement. Et elle a disparu. Pour Sveinn, son créateur, aucun doute possible : la coupable est Lóa, cette étrange bonne femme surgie de nulle part qui a échoué chez lui après une panne de voiture, complètement déboussolée. Mais pourquoi diable une mère de famille au bord de la crise de nerf voudrait-elle s'encombrer d'un tel fardeau ? Furieux et désemparé, Sveinn part à la recherche de sa belle brune en silicone... et peut-être aussi de lui-même.
VO : Skaparinn Philippe Lesprit © Plainpicture © Guðrún Eva Mínervudóttir, 2009 Published by agreement with Forlagið, www.forlagid.is and The Parisian Agency, France © Éditions Autrement, Paris, 2014, pour la traduction française
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Incontournable recueil des anecdotes du quotidien, témoin de la genèse familiale et mémoire imagée du foyer, l'album photo est une pièce constitutive de l'histoire de chacun. Guðrún Eva Mínervudóttir travaille son récit en rendant hommage à ces compilations mémorielles, et choisit de présenter, de manière chronologique, de courts textes qui photographient ses souvenirs et évoquent des instants de sa plus tendre enfance jusqu'à son entrée dans l'âge adulte. D'une écriture humble et précise, elle dissèque diverses situations pour laisser s'en dégager des sensations merveilleusement intactes, qu'on aurait pensé indicibles. Album aurait pu n'être qu'un exercice littéraire mais, parce qu'il est pensé avec une tendresse véritable et dénuée de mièvrerie, c'est un roman d'une incroyable douceur, où l'on s'attache aux personnages et où l'on regarde se dérouler les aléas de la vie d'une mère célibataire, d'une petite fille amoureuse, et de quelques intervenants de passages. Détachée de tout narcissisme, ancrée à la trivialité d'un quotidien islandais désargenté, Guðrún Eva Mínervudóttir raconte sa saga, explique pourquoi elle est amoureuse de Derrick et tout le monde la comprend : c'est parce qu'il « surclassait les autres personnages de la télé comme un pur sang arabe au milieu d'un troupeau de moutons atteints du tournis ».
Grand format 14.00 €Indisponible
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A la croisée de la comédie dramatique et de l'humour noir, Maîtresses femmes propose une exploration cocasse du rôle de la femme dans nos sociétés. Amours d'enfance, maternité, pouvoir, Steinunn Sigudardottir, poétique et narquoise, manie son sujet avec une audace virevoltante et une insolence mutine, à l'image de son héroïne.
Volcanique !
Lors d'un voyage à Clermont-Ferrand, où elle participe à un congrès, Maria Holm, vulcanologue islandaise à la réputation internationale, croise Gemma. Contre toute attente, la belle italienne lui fait des avances. Résolument hétérosexuelle, Marie l'éconduit. Quelques jours plus tard, Gemma surgit à la terrasse du même café parisien. La poursuit-elle ? Gemma l'intrépide veut-elle la séduire ou a-t-elle d'autres desseins ? S'en suit un enchainement de conséquences inattendues. -
Le chagrin d'amour est-il une maladie ? L'épidémie aura-t-elle raison de toute la famille de Li ? Avec son frère Mummi, Li est perdue dans une demeure de trois cent soixante mètres carrés où les câlins n'existent pas. Ses parents médecins sont trop préoccupés par leurs petites malades pour se soucier d'elle. Aussi sa vie ne commence-t-elle pour de bon qu'avec le grand amour. Pourtant Li refuse le bonheur et rompt trop vite. Impossible pour elle d'échapper à une existence faite d'attente et d'amertume. Jusqu'au retour, tardif, de l'être aimé. La résurgence des souvenirs revêt une forme inattendue dans ce roman où le dépaysement vous saisit d'emblée et ne vous lâche plus.
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