Il n'y avait pas que 30 ans qui s paraient le gardois Joseph Kacem de son a"n bruxellois, Cristian Ronsmans. L'un tait pour l'autre, le p le oppos . Ils n'avaient jamais partag qu'une seule choseÊ: un diteur (les Ed. du pont de l'Europe). C'est part

Préface originale de Serge QuadruppaniDans «La gloire de nos mères» comme dans son précédent roman («Le château de nos pères» - Simorgh du Gard, 2014), Kacem réfute la pagnolade et l'insouciance récréative de ce qu'il appelle «la littérature sacrée» (in. «La voix au chapitre» du 9 mai 2016 animée par J.-P. Pascal sur Radio Grille Ouverte).Ici comme dans tout ce qu'il écrit, Kacem interdit à son lecteur de s'enfuir dans l'insouciance distractive en alternant les crochets d'humour et les uppercuts de noirceur.Dans ce «roman noir virant au brun», nous allons et revenons d'une France sombrant dans l'autoritarisme des régimes d'exception, à une Algérie qui s'insurge contre le pouvoir militaire des généraux. Riche de ses personnages hauts en couleurs, ce roman s'ancre dans le présent en usant de l'invraisemblable pour nous montrer toute l'horreur de nos sociétés répressives et confiscatoires. Lire la suite Fermer

Les textes inédits qui composent l'essentiel de ce recueil furent écrit entre 2015 et 2017.
L'Etat d'urgence, le mouvement contre La Loi Travail, les répressions tout azimuts, les identitarismes, le succès des thèses autoritaristes et nationalistes, les

L'amant n'est pas une littérature hygiéniste se réfugiant dans la théorie ou la création inspirée.L'amant, c'est le sexe à l'état brut. C'est notre sexe, mâle ou femelle. C'est ce sexe avec lequel nous tentons encore de jouer après nous être fait consumer dans la «normalité» (sic).L'amant c'est le cul, violent et brutal. C'est le cul ni laid ni beau où subsiste une affection primale dénuée de toute pudeur, de toute convention.L'amant c'est une pulsion. C'est ce qui demeure malgré tout.L'amant, c'est ce qu'il reste des quarantenaires quand ils ont encore trop à vivre bien qu'ils aient déjà trop vécu.L'amant, c'est un recueil pour ceux qui refusent de se soumettre à l'injonction sociale du «refaire sa vie», bien qu'ils veuillent encore baiser, aimer et être aimer.Ce recueil de nouvelles, de poèmes et d'histoires courtes à caractères érotiques est présenté par Benoît Lahoz qui conserve l'entière et totale propriété intellectuelle de sa préface. Lire la suite Fermer

Entre le pamphlet et le récit burlesque, La Guerre du Poil fait partis de ces inclassable qui vous retourne les boyaux.Terre-à-terre lorsqu'il s'agit de critiquer la repousse ou la brousse, l'auteur s'empare du sujet pileux à pleine dents pour mettre en critique le désir, le goût, la consommation de l'autre, la séduction, le mépris de soi-même et du corps.Il nous invitera à la ruine des genres et du couple dans une violente critique des postures masculine, féminine, conjugale, et bien entendu: pileuse.Sans concession, le texte pose la question du droit à jouir de soi-même comme des biens et beautés de ce monde. C'est un éloge à l'effort et au refus de l'abandon. C'est un appel à la gratuité, à l'émeute, au pillage et à la destruction du monde: à la combativité. Ce texte est une charge de cavalerie sous l'étendard de la beauté qui réside en toute chose. C'est une charge contre la paresse intellectuelle et morale qui dissimule cette beauté et anéantis notre droit à en jouir. Lire la suite Fermer