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Sciences humaines & sociales
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"Dépêches du Vietnam" rassemble la dernière série de reportages de guerre de John Steinbeck, les chroniques écrites à partir de 1966 pour le magazine Newsday.
John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué - il mourra deux ans plus tard - quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique. Mais il a beau connaître la guerre - il a suivi les boys en Europe en 1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord - il est dérouté par ce qu'il découvre : une guerre qui ne comporte « ni front, ni arrières », écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas, volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve son fils. Est-ce l'une des raisons pour lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par l'Amérique ? Lui le défenseur des faibles et des opprimés, « l'écrivain social » qui en son temps fut soupçonné d'être communiste est devenu belliciste, mais est surtout « désespéré que ces merveilleuses troupes n'apportent pas une victoire rapide.
"Pour le reporter John Steinbeck, le Vietnam était une guerre juste. Il dut déchanter", L'Express.
"La lecture de ces dépêches, d'une qualité littéraire exceptionnelle, est stupéfiante", Les Echos.
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La Justice
John Steinbeck, Blaise Pascal, Eschyle, Collectif
- Flammarion
- Gf
- 4 Avril 2025
- 9782080491558
Droits de l'homme, peine de mort, indépendance des juges, redistribution des richesses, inégalités sociales : la justice est au coeur du débat politique contemporain. Institution chargée de réguler la vie des individus en société, elle est aussi une vertu, voire la vertu par excellence, et un idéal, qui nourrit les révolutions et donne sens à la démocratie. Mais quels sont ses fondements et ses fins ultimes ? Et comment remédier aux difficultés inhérentes à sa mise en oeuvre ? La justice humaine, on le sait, est imparfaite et relative - ses lois sont changeantes et peuvent être injustes ; elle commet des erreurs ; parfois, elle n'est rien d'autre que le masque des plus forts. Et pourtant elle demeure, ainsi que l'écrit Camus, une priorité absolue : «Qu'est-ce que sauver l'homme ? Je vous le crie de tout moi-même, c'est donner ses chances à la justice, qu'il est le seul à concevoir.» Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la justice, de Platon à Ronald Dworkin, en passant par saint Augustin, Hobbes, Pascal, Rousseau, Marx, Hannah Arendt, Michel Foucault ou encore John Rawls.