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Sciences humaines & sociales
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Pourquoi à Rome ne parlait-on pas romain ? Ce livre est sans doute le premier à poser cette question, qui implique que les Romains ne s'identifiaient pas totalement avec cette langue que nous appelons le latin et que nous distinguons soigneusement - trop sans doute - du grec.
A Rome, selon le moment ou le lieu, selon le sexe, selon le statut social, selon l'image qu'on veut donner de soi, on écrit un poème en grec ou en latin, on parle philosophie en grec ou en latin, on s'insulte en grec ou en latin. Et plus souvent encore en mélangeant les deux. César selon Suétone serait mort dans les deux langues, s'adressant en latin à ses ennemis politiques, en grec à son fils. Les Romains n'étaient pas bilingues car le grec et le latin forment à Rome un seul langage, celui de la civilisation romaine dont ils servent deux imaginaires différents et inséparables.
Le grec exalte les plaisirs de la ville, des bains du banquet, tous les raffinements de la culture matérielle et intellectuelle ; le latin fait entendre la majesté du peuple et du sénat, le mos maiorum - l'identité d'avant -, et c'est en latin qu'on s'adresse aux dieux.
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L'explosion de la citadelle de laon, episode de l'invasion allemande 1870, avec pieces inedites
Dupont Florence
- Hachette Bnf
- 1 Août 2016
- 9782011269492
L'Explosion de la citadelle de Laon, épisode de l'invasion allemande (1870), avec pièces justificatives inédites , par Gustave Dupont,...
Date de l'édition originale : 1877 Appartient à l'ensemble documentaire : Picardi1 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Recueil exact et complet de la discussion qui a eu lieu a cet egard dans la convention - depuis le 1
Dupont Florence
- Hachette Bnf
- 1 Janvier 2017
- 9782016137628
Esprit de la constitution et Recueil exact et complet de la discussion qui a eu lieu à cet égard dans la Convention depuis le 16 messidor jusqu'au 23 fructidor, an III de la République française Date de l'édition originale : 1795 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide ; une culture de la traduction
Florence Dupont
- Armand Colin
- U Lettres
- 15 Juin 2022
- 9782200629359
Rome, dont la langue de culture fut d'abord le grec, aurait pu être un empire hellénistique comme celui du macédonien Alexandre et les lettres latines ne jamais exister. Par la création et la pratique sociale des « lettres latines », Rome s'est démarquée des autres sociétés antiques, en s'identifiant à sa langue, politique, le latin, dont l'origine reste mystérieuse. La République romaine a ainsi édifié sa propre culture littéraire - mixte, ajoutant le latin au grec - et développé en latin toutes les formes de la culture classique grecque : le théâtre, la poésie, la philosophie, l'histoire, l'éloquence et l'art de la conversation.Cette vision très concrète de l'histoire des lettres latines comme processus, en relation avec l'affirmation progressive d'une identité latine de Rome à partir du IIIe siècle avant J.-C., conduit l'auteur à une relecture décapante des principaux textes latins antiques. À l'opposé d'une histoire de la « littérature latine », sous-tendue par la conception romantique de la littérature comme expression spontanée du génie national sous la figure de l'écrivain, l'auteur propose, de Romulus à Ovide, une histoire littéraire de Rome, comme il en existe une histoire militaire ou politique.
FRANCE CULTURE Les matins d'été : Redonner vie au latin, avec Florence Dupont, latiniste.
Ecouter l'interview : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins-d-ete/redonner-vie-au-latin-avec-florence-dupont-latiniste-6191707 Dans son Histoire littéraire de Rome, l'iconoclaste Florence Dupont revisite les classiques et pose un regard neuf sur la manière dont le latin a évolué pour produire des chefs-d'oeuvre. LE POINT FRANCE INTER Histoire de : « Aux origines du Latin : En quoi Rome est une perpétuelle traduction » ?
Ecouter l'émission : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/histoire-de/histoire-de-du-dimanche-15-janvier-2023-9209230« Somme impressionnante, enthousiasmante [... ] Allez le latin on y va, avec une telle guide, le voyage est ébouriffant. [... ] Dans ce livre, on redécouvre plein de choses qu'on croyait plus ou moins savoir. » FRANCE INTER -
L'Acteur-roi ou le théâtre dans la Rome antique
Florence Dupont
- Belles Lettres
- 1 Janvier 1986
- 9782251338118
Rome, civilisation des spectacles, est connue pour les jeux du cirque, mais on ignore que le théâtre y tint une place au moins aussi importante. Les Romains, dès la République, allaient au théâtre dix fois plus que les Athéniens.Ce livre veut donc rendre justice à la tragédie, la comédie, mais aussi au mime et à la pantomime romaine. Car ce théâtre fut aussi profondément original. Par la place qu'il tint dans la vie du citoyen romain, comme espace de libertés - liberté politique et libération de l'imaginaire. Par le statut ambigu des acteurs: véritables stars, ils fascinent les Romains, reçoivent des cachets somptueux et sont suivis par des foules d'admirateurs, en même temps qu'ils sont marqués d'infamie et assimilés à des prostitués. Par le caractère musical des représentations, chantées et dansées, où il faut voir l'origine de l'opéra.Il est impossible de comprendre ce que fut véritablement Rome si l'on ne reconstitue pas ce loisir privilégié du citoyen, qui peu à peu dévora sa vie privée et publique, au point que saint Augustin, à la fin de l'Empire, définira le Romain comme un spectateur, pour ainsi dire, " drogué " de théâtre.
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La seule véritable initiation à la pratique des textes dramatiques de la Rome ancienne.
Analyse de pièces romaines, de comédies et de tragédies.
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Ce livre invite à déconstruire la notion, chère à certains aujourd'hui, d'«identité nationale» en se retournant vers l'Antiquité romaine.
Pourquoi ce retour ? C'est que l'Antiquité sert souvent à conforter les penseurs contemporains qui s'y projettent, en leur donnant le sentiment que leurs idées ont toujours été là. L'anthropologie historique vise, à l'inverse, à bousculer ce confort intellectuel en recourant au fameux «regard éloigné». Pourquoi, ensuite, Rome et non Athènes ? Cette dernière était une cité refermée sur elle-même. L'Athénien était citoyen de père - et de mère - en fils ; le peuple d'Athènes n'accordait que rarement la citoyenneté à des étrangers. Rome adopta pour sa part une politique contraire. Elle accorda libéralement, dès ses débuts, le statut de citoyen aux ennemis vaincus et aux affranchis qui, intégrés, lui fournirent des armées innombrables et une élite sans cesse renouvelée. C'est en se fondant sur ce fait que l'on s'interroge ici sur la conception de la citoyenneté et de l'identité à l'oeuvre derrière la société ouverte (multiculturelle ou métissée ?) qui était celle de «nos ancêtres les Romains». Et l'un des premiers résultats, pour le moins surprenant, de cette enquête est de constater que la citoyenneté romaine était non seulement un statut juridique sans contenu racial, ethnique ou culturel mais encore qu'elle reposait sur l'origo, notion juridique complexe qui impliquait que tout citoyen romain, d'une façon ou d'une autre, venait d'ailleurs. «Tous des étrangers», tel serait en somme l'un des motifs centraux de l'Énéide, poème de l'origo célèbrant Énée, «père» des Romains en même temps que figure de l'altérité : héros venu d'ailleurs qui n'aura pas «fondé» Rome. -
Homere et dallas - introduction a une critique anthropolog.
Florence Dupont
- Kime
- 8 Mars 2005
- 9782841743605
Au-delà du titre volontairement provocateur, ce livre répond à une double ambition : Introduire à une critique anthropologique de ce qu'on appelle couramment des oeuvres littéraires (latines ou grecques) en les traitant non comme des textes, des objets autonomes, porteurs de significations et susceptibles d'être interprétés aujourd'hui par une lecture, mais comme les traces d'actions passées, de pratiques qu'il faut reconstituer pour comprendre à quoi correspondaient ces actes de parole que l'on catalogue, à tort, dans la littérature.
L'exemple sur lequel s'exerce cette critique anthropologique est Tune des plus célèbres de ces prétendues oeuvres littéraires : l'Odyssée. Une fois resituées dans son contexte énonciatif, et ramenée à un acte sans autre signification que lui-même - chanter l'épopée homérique - l'Odyssée est confrontée avec d'autres pratiques culturelles contemporaines : une publicité des pâtes Panzani, le film Le grand Bleu, et la tauromachie dont les fonctionnements sont sur bien des points comparables.
Sortir intellectuellement de la "galaxie Gûtemberg", de l'impérialisme de l'écriture et donner aux "littératures orales" un prestige entier, en cessant d'en faire des pré-littératures en attente de l'écriture, comme on fait des séries télévisées de la sous-culture. Tout sépare les chants de l'Odyssée des émissions de Dallas mais une fois restitués dans leur contexte respectif, ces deux types de performances remplissent la même fonction : susciter chez le public un consensus culturel qu'alimente la célébration d'un monde immobile et parfait.
Parfait et immobile parce qu'il réalise totalement l'essence de chaque chose dans un temps qui permet à l'être de se déployer sans se transformer. Si Dallas est notre Homère, Homère fut aussi le Dallas de l'Antiquité.
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L'antiquité, territoire des écarts
Florence Dupont, Pauline Colonna d'istria, Sylvie Taussig
- Albin Michel
- Itineraires Du Savoir
- 10 Avril 2013
- 9782226246226
Depuis la disparition de Jacqueline de Romilly, Pierre Vidal-Naquet et Jean-Pierre Vernant, Florence Dupont est, avec Paul Veyne, la seule « antiquisante » d'envergure dont la notoriété (tant en France qu'à l'étranger) soit incontestée. Auteur d'une oeuvre très vaste (une quinzaine d'ouvrages en trente ans), toujours très remarquée, elle fait voler en éclats les idoles trop vite admises et ne cesse de porter un « regard éloigné », comme dit Lévi-Strauss, sur les auteurs anciens, non pour y trouver des réponses à nos questions d'aujourd'hui, mais plutôt des questions : comment les Anciens pensaient l'identité nationale, le théâtre, les rapports entre les sexes, la fête, le banquet, etc. ?
Dans ce livre stimulant, Florence Dupont ne cesse d'arracher l'Antiquité aux mythes qui la fossilisent en en faisant le centre et l'origine de la civilisation occidentale. Convaincue que les « Humanités classiques » ne sont pas une discipline inutile, que l'on peut faire du grec et du latin un enseignement émancipateur, elle cherche un usage nouveau de l'Antiquité signifié par le terme d' « écarts ». L'anthropologie permet une déconstruction des illusions généalogiques comme des ressemblances illusoires entre l'Antiquité et la Modernité, y compris la post-modernité. À partir de quoi, d'une part nous pouvons réintroduire une historicité des catégories modernes, prétendument enracinées dans la culture grecque, comme la philosophie, ou dans la culture romaine, comme le droit naturel, et d'autre part dialoguer, dans cet écart, avec une Antiquité installée mais différente, offrant d'autres traditions, jusqu'ici occultées, utiles pour penser le présent. Cet usage de l'Antiquité pourrait s'intituler aussi « ce que fait l'Antiquité au monde contemporain ».
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Qui est la femme romaine, et par extension, gallo-romaine ? Ce livret vous l'apprend en répondant à toutes vos questions sur son statut social, son rôle dans la société civile et au sein du foyer, sa santé, sa beauté et les modes romaines en matière de vêtements, de coiffure, de bijoux et de parfums. Aux côtés de la matrone, ou mère de famille, apparaissent d'autres femmes, notamment les
servantes, qui peuvent être libres, affranchies ou esclaves, mais aussi les jeunes filles de la maison, les nourrices, les pleureuses,
de même que des artistes, des sages-femmes et même des médecins. Certaines d'entre elles ont même un rôle politique, les impératrices qui sont très présentes auprès de leurs époux et qui peuvent manoeuvrer en coulisses pour leur lignée, comme Livie pour son fils Tibère, ou Agrippine, pour Néron. -
2e éditionCet ouvrage est une introduction à la pratique des textes dramatiques de la Rome ancienne, comédies et tragédies. Après un exposé préliminaire sur le théâtre à Rome, sa nature et son histoire, l'essentiel du livre est une méthode de lecture.Le théâtre romain ne peut être interprété sans qu'on reconstitue le contexte de sa réception. En effet, à Rome, les représentations théâtrales ont toujours lieu dans le cadre d'un rituel spécifique : les jeux. Le théâtre se dit en latin ludi scaenici, « jeux scéniques ». Les valeurs qui organisent cet espace ludique ne sont pas celles du civisme mais de la musique, le plaisir, l'oubli, la licence. C'est pourquoi le théâtre latin, volontairement coupé des réalités extra-théâtrales, n'est pas un théâtre de la mimèsis, c'est un spectacle de l'émotion et des sens. La tragédie romaine est plus proche de l'opéra napolitain que de la tragédie grecque, et la comédie de la commedia dell'arte que des comédies de Molière. Le théâtre romain n'a pas d'autre but que lui-même, c'est un théâtre du jeu.À partir de cette reconstitution de la parole comique et de la parole tragique à Rome, ce livre propose trois analyses de pièces romaines, une tragédie, Médée de Sénèque, et deux comédies, Phormion de Térence et Les Bacchides de Plaute.Cette introduction est destinée aux étudiants de lettres classiques et modernes, et d'études théâtrales, des 1er et 2e cycles, ainsi qu'aux élèves des classes préparatoires littéraires.Florence Dupont est professeur de latin à l'université Denis Diderot Paris-VII, membre du Centre Louis Gernet et directeur de programme au Collège international de philosophie. Elle a publié notamment L'Acteur-roi, Le Théâtre à Rome (Belles Lettres, 1986) et L'Invention de la littérature (La Découverte, 1994).
Le théâtre à Rome. Le théâtre dans la civilisation romaine. Histoire du théâtre romain. Lire une tragédie romaine. Outils et méthode. Le mythe tragique. Les personnages et l'action. Laction et la structure. Les paroles tragiques. Texte commenté de Médée de Sénèque. Lire une comédie romaine. Outils et méthode. Le sujet : l'argument, l'action, et la société comique. Les personnages et les rôles. La séquence comique et la composition d'une comédie romaine. Textes commentés du Phormion de Térence et des Bacchides de Plaute. -
Le plaisir et la loi ; du Banquet de Platon au Satiricon
Florence Dupont
- La Decouverte
- Re-decouverte
- 21 Février 2002
- 9782707136879
Dans la Rome impériale, les banquets, comme les tragédies, sont des dénominations trompeuses pour ces festins et ces spectacles que le pouvoir et la richesse offrent au peuple. Plaisir de consommation d'un côté, plaisir de domination de l'autre : telle est la part du festin, rapport angoissé, ricaneur ou mensonger, que Rome entretenait avec la tradition grecque du Banquet socratique.
Le banquet grec, lié à la cité, associe, sous le patronage de Dionysos, le plaisir et la loi. On voit se constituer, dans ce lieu pourtant privé, des discours publics : l'élégie, le dialogue philosophique et, notamment, le banquet socratique. Dans la Rome impériale, les banquets sont des dénominations trompeuses pour ces festins et ces spectacles que le pouvoir et la richesse offrent au peuple. Plaisir de consommation d'un côté, plaisir de domination de l'autre : telle est la part du festin. Mais seul le Banquet, légué par les Grecs, paraît honorable aux Romains. Le Festin quant à lui est toujours représenté comme parodie ou échec du Banquet. Ainsi de Pétrone : mais le Festin de Trimalchion est sans doute le seul texte où Rome passe aux aveux. Affranchi monstrueux, Trimalchion est un fantasme culturel représentant la non-citoyenneté absolue, le corps réduit à lui-même face à la richesse, dans une impossibilité de jouissance conviviale. Le Festin de Trimalchion est lu par Florence Dupont dans son rapport avec le Banquet de Platon. De Rome à la Grèce, quelle est la fonction et la signification de ce que l'on appelle l'imitation ? Le tourment de Rome fut d'avoir hérité de représentations inadéquates, mais de vouloir fonder sa légitimité sur cet héritage. -
Après un exposé préliminaire sur le théâtre à Rome, sa nature et son histoire, l'ouvrage initie l'étudiant à la pratique des textes dramatiques de la Rome ancienne, comédies et tragédies. Fruit d'une recherche fondamentale sur la parole comique et tragique romaine, le texte a subi une mise à jour profonde afin de témoigner des nouveaux apports de la discipline. Florence Dupont grande spécialiste du théâtre antique, poursuit sa défense d'un théâtre antique vivant plus proche de la comédie de la commedia dell' arte que de la tragédie grecque. Un théâtre de l'émotion et des sens.
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Les grecs et les romains de l'antiquité lisaient-ils pour le plaisir de lire ? savouraient-ils, comme nos contemporains, les joies de la littérature ? ou bien les nombreuses bibliothèques qui fleurirent autour de la méditerranée après la création de la fameuse bibliothèque d'alexandrie n'étaient-elles que des " banques de données " et des monuments funéraires pour chefs-d'oeuvre embaumés ? les anciens ont-ils inventé la littérature ? ou bien leur avons-nous attribué rétrospectivement cette invention, inséparable de notre civilisation moderne ?
Ce livre se propose de reconstituer la culture vivante - la culture " chaude " des anciens, celle de la fête trop souvent masquée par la culture monumentale - la culture " froide " - celle des bibliothèques et des écoles.
En jetant des ponts entre l'antiquité et la période contemporaine, il veut aussi rappeler que les cultures populaires et minoritaires d'aujourd'hui en europe sont les héritières, autant peut-être que notre culture littéraire, des cultures grecques et romaines vivantes.
" florence dupont entreprend de mettre à bas notre bel édifice culturel identitaire, rien de moins. " le monde des livres " quelle est en gros la thèse de ce livre ? que les cultures grecque et romaine n'avaient pas grand chose à voir avec la nôtre car elles ne reposaient par sur les livres, la lecture muette ni les bibliothèques, mais sur une certaine façon de vivre, de participer en commun aux rituels des banquets, des poèmes, des chansons et des danses.
" magazine littéraire.
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Mémoires sur la campagne d'andalousie et la captivité qui s'ensuivit
Dupont Florence, Vedel, Baste
- Editions Historiques Teissedre
- 1 Avril 1998
- 9782912259134
La campagne d'Espagne a été un échec sanglant pour Napoléon. Pour la première fois, un corps d'armée français allait capituler en rase campagne à Baylen en 1808. Cet événement est présenté ici à travers les écrits de trois officiers français qui ont été les acteurs principaux de cette défaite.