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Dan Turell
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Placé sous le signe de la folie meurtrière, " Mortels lundis " met en scène trois assassinats inexplicables dans le Copenhague glacé du mois de janvier.
Sous une pluie ne s'arrêtant que pour laisser place à la neige, dans l'atmosphère explosive des émeutes de squatters, dans les quartiers défavorisés de la capitale danoise, le journaliste anonyme et l'inspecteur Elhers mènent l'enquête, recherchant l'insaisissable étrangleur qui sévit le lundi à minuit. Dans l'inhumanité de la grande ville, les destins des dealers et des exclus se croisent au rythme des courtes journées que distille l'hiver scandinave.
De whisky en café et de café en whisky, le journaliste traîne son spleen à travers une sordide histoire de frustration et de mort. Dans le cauchemar urbain de Dan Turèll, la violence surgit de la grisaille du quotidien.
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Le plein été à Copenhague, un concert de jazz dans la rue.
Nous retrouvons le journaliste anonyme, héros habituel des romans de Dan Turèll, qui croit reconnaître le jeu du guitariste, Carsten Friis, un vieil ami.
Mais, pas le temps d´échanger des politesses, Carsten s´écroule soudainement.
Pour le journaliste, l´affaire est immédiatement personnelle, intime. En plein été, seul et désoeuvré, les souvenirs vont l´emporter sur les traces d´une mort qui au fil des heures, devient de plus en plus étrange.
Après « Mortel Lundi », Dan Turèll (le Chandler danois) nous entraîne encore une fois dans son univers familier.
Le Copenhague crasseux et vivant des bas-fonds, peuplé de policiers maniaques, de barmans philosophes et de dealers à la petite semaine... À quelques rues seulement des promenades figées de la Garde Royale et de la Petite Sirène regardant la mer.
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Mortels lundis ; minuit a copenhague
Dan Turell
- Editions de l'Aube
- L'aube Noire
- 4 Novembre 2005
- 9782752601711
"Dès la première page, le héros est adopté : un journaliste traînant son spleen dans une vile glacée, soumise aux trombes d'eau et que ses errances poussent comme par une sardonique fatalité à découvrir par trois fois les cadavres de jeunes femmes étranglées.. L'humour grinçant n'égratigne pas la tradition d'une série noire digne de la littérature comme on l'aime."
Jean-Luc Douin, Télérama
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« tout commença par la sonnerie du téléphone, qui me réveilla. «Allô ?» Une entame pas vraiment géniale, ni particulièrement originale. Mais on raconte que c'est Edison lui-même qui l'a prononcée pour la première fois : à tout prendre, je suis donc les meilleures traces qui soient. » Triste et seul, un journaliste noie sa mélancolie dans la musique, la fumette et le whisky.
Mais un coup de téléphone mystérieux l'empêche soudain de tourner en rond : deux nuits d'amour, quelques balades à l'aube et six cadavres plus loin, le journaliste s'est fait pote avec le commissaire Ehlers - et ce un peu malgré eux !
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«?Un cadavre à qui, par-dessus le marché, on donnerait le bon Dieu sans confession. Et croyez-en ma vieille expérience, j'ai déjà vu des cadavres de femmes et je vous assure qu'il est des regards dans lesquels on ne lit ni la peur ni la surprise, mais plutôt la confirmation d'une attente. Ce regard-là exprimait la stupéfaction et l'incompréhension?: la mort avait frappé par surprise...?»