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Le Livre De Poche
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Et si le Caravage, grand peintre italien à l'existence tumultueuse, avait laissé un journal ? Et si Camilleri, écrivain brillant et érudit, avait été mystérieusement guidé vers la découverte de ce précieux manuscrit ? Et si ces pages, qui nous replongent dans un XVIe siècle finissant, nous donnaient de nouvelles clés pour comprendre les foucades de l'homme et les prouesses de l'artiste ? Andrea Camilleri nous offre ici de vivre de l'intérieur le dernier voyage aventureux du Caravage fuyant la justice des chevaliers de Malte. Avec le brio de l'écrivain rompu au genre historique comme au policier, il sait imaginer pour ce génie du clair-obscur une voix d'une authenticité confondante.
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Pierre-Auguste Renoir a-t-il bien séjourné en 1882 dans la ville sicilienne de Girgenti (aujourd'hui Agrigente), comme l'affirme son fils Jean dans la biographie qu'il lui a consacrée ? Si oui, pourquoi n existe-t-il aucune trace de ce voyage dans les toiles du maître de l'impressionnisme ? À travers l'échange épistolaire qu'entretient le vieux notaire Michele Riotta avec la belle et mystérieuse Alma Corradi, Andrea Camilleri propose un scénario pétillant, comme à son habitude, où se mêlent passion amoureuse et enquête policière.
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Une grande ville italienne, de nos jours. La routine festive qui réunit chaque week-end trois couples bon chic bon genre est perturbée par la réapparition d'un ami de jeunesse, Gianni, désormais lancé en politique. Coïncidence ou manipulation, ce retour ranime chez les invités des souvenirs de leur adolescence, quand Matteo l'industriel, Fabio le magistrat, Andrea le médecin, Giulia l'avocate, Anna la riche épouse et Rena la femme fatale découvraient ensemble les méandres de la vie amoureuse. L'âge n'a rien assagi, ni pacifié ; car les émois des sens et leur violence sont profondément enracinés. Et ce samedi-là, l'un d'entre eux est en danger...La veine non policière de Camilleri avait déjà livré d'excellentes surprises. Plus proche du Crash de Cronenberg que des enquêtes de Montalbano, celle-ci laisse coi. Alexis Broca, Le Figaro Magazine.
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Les enquêtes du commissaire Collura
Andrea Camilleri
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 17 Février 2010
- 9782253129165
Lorsque, à la suite d'une blessure, le commissaire Cecè Collura se trouve en congé forcé, il accepte, en guise de convalescence, un poste de commissaire de bord sur un navire de croisière.
Mais veiller au bien-être des passagers devient vite secondaire pour ce digne collègue de Montalbano qui n'a pas laissé son flair au vestiaire. Dans le huis clos du bateau, petits et grands mystères vont s'enchaîner. Étrange disparition d'un bébé, manoeuvres d'héritier sans scrupules, incartades conjugales, perte de bijoux, identités camouflées, Cecè tente de connaître la vérité, au-delà des apparences.
Du moins, autant que faire se peut... Publiées au cours de l'été 1998 dans le quotidien La Stampa, ces huit nouvelles sont autant de clins d'oeil à Agatha Christie : on y retrouve le ton humoristique et enlevé propre à l'écrivain sicilien.
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Andrea Camilleri La Saison de la chasse Fin du xixe siècle, à Vigàta, petite bourgade de Sicile.
L'arrivée de Fofò La Matina, pharmacien de son état, va ouvrir une saison de passions, drôles ou féroces, dont la famille des marquis Peluso di Torre Venerina sera le centre. Le nouveau venu est entraîné dans les drames risibles ou émouvants de ses concitoyens, chacun de la sensuelle Mme Clelia au despotique père Macaluso, en passant par Pirrotta, le paysan fier et têtu, ou Nenè Impiduglia, le dandy sans scrupules se livrant à sa petite manie ou à son grand vice, dans un enchaînement alerte de scènes échevelées, à l'issue surprenante. Ni le bien ni le mal ne sont là où on les attendait, et cette comédie aussi vigoureuse qu'acide laisse toute sa part au désenchantement.
Sur la base d'une anecdote judiciaire authentique, Andrea Camilleri a donné libre cours à son imagination, ainsi qu'à son inventivité linguistique coutumière. Le mélange d'italien et de sicilien qui lui est propre est ici rendu dans un français enrichi par un parler régional.
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Le cours des choses
Andrea Camilleri
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 17 Janvier 2007
- 9782253115441
Une bourgade de Sicile dans les années 1950. Vito mène une existence d'une paisible et médiocre monotonie jusqu'au soir où, sur le pas de sa porte, il essuie deux coups de feu. Menace inexplicable pour cet homme veule et insignifiant, ami de tous et de personne, ou presque : seul Masino, le propriétaire du bar, a sa confiance. Entre l'indifférence prudente de ses concitoyens et l'effervescence superstitieuse qui règne à l'approche de la fête patronale, Vito est acculé
à un isolement inquiétant. L'adjudant Corbo, qui connaît ses ouailles, flaire dans cet avertissement un enjeu plus grave que la jalousie déplacée de quelque mari trompé, et met aussitôt en rapport les deux coups de feu avec le meurtre découvert le jour même : un berger exécuté dans les règles de l'art mafieux.
Dans son tout premier roman, Andrea Camilleri sait déjà mêler de main de maître intrigue policière et chronique sicilienne, en une ronde de portraits décapants, servis par une langue inventive et truculente.
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En 1921, à Caltanissetta en Sicile, Lillino Grattuso, jeune sympathisant fasciste, est tué par balle -une balle perdue- lors d'une bagarre de rue, la nuit. Michele Lopardo, sympathisant communiste, est pour les autorités le coupable tout désigné, alors que Grattuso est élevé malgré lui à la dignité de seul martyr fasciste de Sicile.
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En 1895, Gnazio Manisco, émigré en Amérique rentre à 47 ans à Vigàta, une ville imaginaire de Sicile, et achète une terre au lieu-dit La Nymphe. Son ancien propriétaire serait décédé d'une mort étrange après avoir entendu des gémissements près d'un olivier millénaire. Par l'intermédiaire d'une entremetteuse, Gnazio rencontre Maruzza Musumeci, une femme d'une grande beauté qui souffrait jusque-là d'un trouble étrange qui l'avait empêché de se marier (elle se prenait pour une sirène). Ils se marièrent, eurent 4 enfants... Il mourut au pied de l'olivier de la maison, et elle, immortalisée en coquillage empli de chants ensorceleurs, continua à ensorceler des générations ...
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La concession du téléphone
Andrea Camilleri
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 28 Mars 2001
- 9782253150527
Andrea Camilleri La Concession du téléphone Demander une ligne téléphonique : quoi de plus banal, pensera-t-on. Oui, mais pas en 1891. Et pas à Vigàta, bourgade de Sicile, relevant d'un préfet notoirement susceptible.
Le fringant Filippo Genuardi, qui s'est malencontreusement trompé d'une lettre en écrivant le nom dudit préfet, va sans le savoir être soupçonné d'agitation révolutionnaire. Et, par contrecoup, attirer sur lui le regard de la mafia locale... Un comble, surtout quand on connaît la véritable (et inavouable) raison de sa demande !
Rebondissements, retournements, surprises : cette satire malicieuse de la mesquinerie et de la paranoïa humaines, qui sont éternelles, est menée tambour battant. Elle donne la mesure du talent d'Andrea Camilleri, devenu romancier après une carrière consacrée au théâtre, et qui connaît un grand succès en Italie.
Branchez-vous sans tarder ! Au bout de cette ligne téléphonique répond désormais un très grand écrivain.
Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur.
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Un filet de fumée
Andrea Camilleri
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 1 Mai 2003
- 9782253155119
La petite ville sicilienne de Vigàta, à la fin du xixe siècle. Jamais fumée de navire sur l'horizon ne fut autant attendue que celle de l'Ivan Tomorov venu charger sa cargaison de soufre chez Totò Barbabianca, le plus riche, le plus crapuleux et le plus haï des négociants de Vigàta. Cette fois, Barbabianca, qui spécule sur les délais de livraison, n'a pas eu le temps de remplir ses entrepôts, et son rival don Ciccio Lo Cascio n'y est pas pour rien. Chargée d'esprit vindicatif pour les uns, de peur pour don Totò et ses fils, cette longue attente devient un féroce moment de vérité. C'est l'occasion pour Lemonnier, l'ingénieur piémontais, de perdre toute illusion sur ses concitoyens d'adoption en découvrant le cynisme du curé Imbornone, les folles manies du prince Gonzaga di Sommatino, la triste misanthropie du magasinier Michele Navarrìa ou la jouissance du marquis Curtò di Baucina devant les malheurs d'autrui.
Dans cette chronique malicieuse menée avec un suspense sans faille, Andrea Camilleri donne vie une fois de plus au microcosme fourmillant de ce coin de Sicile dont il emprunte largement les tournures dialectales, rendues ici dans un français enrichi de parler régional.
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Le roi Zosimo
Andrea Camilleri
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 12 Janvier 2005
- 9782253109112
Andrea Camilleri
Le Roi Zosimo
Voici l'histoire de Michele Zosimo, un jeune paysan sicilien dont les archives nous disent qu'au début du xviiie siècle il devint roi éphémère de Girgenti,
l'ancienne Agrigente, après avoir désarmé la garnison piémontaise.
Avec verve et verdeur, Andrea Camilleri brosse le portrait, tantôt désopilant, tantôt dramatique, d'un personnage d'exception - des circonstances rocambolesques qui ont suscité sa naissance jusqu'à son engagement pour défendre le peuple contre les abus de
pouvoir, en passant par ses années de jeunesse prodige, bercées par l'instruction que lui donne le père Uhù, un ermite illuminé, grand expert en diableries.
Tour à tour récit historique et biographie impertinente, ce livre campe la société sicilienne sous la domination espagnole, partagée entre un monde paysan qui vit toujours au seuil d'une misère noire, et une minorité
d'aristocrates, grands propriétaires terriens inféodés à l'autorité du vice-roi et particulièrement soucieux de défendre leurs privilèges et leurs revenus. Mélange d'anticléricalisme vigoureux, de fantastique, de drôlerie gaillarde servis par une langue explosive, il fait aussi la part belle à la tendresse.
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Une bourgade de Sicile en 1935. Alors que les troupes mussoliniennes envahissent l'Éthiopie, le petit Michilino, six ans, perçoit le monde à travers les valeurs catholiques et fascistes qu'on lui inculque en famille, à l'église, à l'école et dans son groupe de Balilla (encadrement fasciste de la jeunesse). Doué de capacités intellectuelles et sexuelles hors du commun, éduqué dans la haine du communisme et le culte du Duce, l'enfant adhère aveuglément à ces préceptes, sans déceler l'hypocrisie et les contradictions qui sous-tendent la rhétorique des adultes. Dans une mise en scène magistrale et grotesque de la violence faite au corps et à la conscience d'un enfant victime de l'endoctrinement fasciste, Andrea Camilleri dénonce ici le fanatisme et fait le procès de toutes les hypocrisies sociales et idéologiques.